Le syndrome d’épuisement professionnel ou "Burnout", n'est pas un terme à la mode mais une triste réalité qui s'amplifie au fil des mois/années. Il est souvent employé dans le monde du travail, mais il peut aussi se vérifier dans la vie privée, lorsque de multiples facteurs se cumulent. D'ailleurs, bien souvent, le pro et le privé peuvent s'enchevétrer (cela a été mon cas...), rendant la situation encore plus complexe.

 

Le burnout, souvent confondu avec la dépression, a été, au départ, identifié chez le personnel soignant. Aujourd’hui, il s’est étendu à bon nombre d’activités, principalement aux professions nécessitant un engagement personnel intense. Les modes de vie et les exigences sociétales peuvent également agir sur la sphère privée.

 

PERSONNE N'EST A L'ABRI !

 

Le burnout fait suite à une succession de situations stressantes dans le travail et/ou dans la vie privée. 

L’importance de l’engagement (dans le métier et dans sa vie personnelle) prédomine et se caractérise sur trois plans :

• L’épuisement émotionnel : sentiment d’être vidé de ses ressources émotionnelles

• La dépersonnalisation ou le cynisme : insensibilité à l’environnement, déshumanisation dans les relations. La vision du travail et des autres devient négative

• Le sentiment de non-accomplissement personnel : sentiment de ne pas parvenir à répondre correctement aux attentes de l’entourage, forte dépréciation des résultats, sentiment de gâchis…