Peut-être faites-vous partie de ces chiffres...
* 36% des personnes sont en burnout / burn-out
* 12% de la population active en 2020, une augmentation sérieuse en 2022
* 18% des managers sont en burnout / burn-out en 2022
* 1 cadre sur 2 est en burnout / burn-out
* 1 soignant sur 2 est burnout / burn-out
La surcharge mentale, également nommé syndrome d'épuisement ou burn-out, est souvent confondue avec la dépression. Au départ, le burn-out a été identifié chez le personnel soignant et nécessite un engagement personnel intense.
Le burn-out fait suite à une succession de situations stressantes dans le travail, mais aussi dans la vie privée. Tous les domaines de la vie peuvent être concernés et amplifier le mal-être. L’importance de l’engagement dans le métier et/ou dans la famille et les relations, prédomine et se caractérise sur trois plans :
L’épuisement émotionnel : sentiment d’être vidé de ses ressources émotionnelles.
La dépersonnalisation ou le cynisme : insensibilité à l’environnement, déshumanisation dans les relations. La vision du travail et des autres devient négative.
Le sentiment de non-accomplissement personnel dans le travail : sentiment de ne pas parvenir à répondre correctement aux attentes de l’entourage, forte dépréciation des résultats, sentiment de gâchis…
Certains métiers nécessitent un gros investissement personnel, dont celui de Mickaëla. Ces professionnels risquent particulièrement le burnout lorsqu’ils ressentent un décalage de plus en plus important entre la représentation qu’ils ont de leur métier, leurs attentes personnelles et la réalité du terrain. Cette situation les épuise, les vide énergétiquement et peut les conduire à remettre en cause leur investissement initial.
Facteurs de risque
La cause principale du burnout est le stress, la maladie du siècle. Il s’impose particulièrement chez les perfectionnistes et ceux qui rencontrent des difficultés à déléguer, provoquant une surcharge de tâches quotidiennes. Là encore, c’est le cas de Mickaëla. Le stress se retrouve partout dans le monde professionnel : la course à la productivité, la concurrence parfois déloyale (externalisation en Asie, en Europe de l’Est ou dans les pays en voie de développement), la non-reconnaissance des besoins de l’humain… s’ajoutent souvent au stress personnel (transports, temps réduit en famille, enfants, tâches quotidiennes…). Différentes études ont spécifiquement permis de souligner le rôle des facteurs suivants :
Surcharge de travail, pression temporelle,
L’impression de ne plus réussir à effectuer son travail correctement,
Faible contrôle sur son travail,
Récompenses faibles ou inexistantes,
Manque d’équité,
Conflits de valeur, demandes contradictoires,
Manque de clarté dans les objectifs ou manque de moyens mis à disposition pour les atteindre…
Mickaëla, l'héroïne de mon quatrième livre "Le jour où j'ai compris",
cumule plusieurs de ces facteurs depuis plusieurs années.
L’effet de ces facteurs de risque peut se combiner, pour certains métiers de relations d’aide (infirmières, médecins, enseignants, travailleurs sociaux, assistantes…), à la charge émotionnelle inhérente à ces professions.
Les effets sur la santé
Les manifestations, plus ou moins aiguës, de l’épuisement professionnel, peuvent agir à différents niveaux :
Sur le plan émotionnel : irritabilité, sensation de vide intérieur, d’impuissance, perte de confiance en soi, pessimisme…
Sur le plan cognitif : difficultés de concentration et de réalisation d’opérations simples, altérant la qualité du travail,
Sur le plan physique : fatigue généralisée, tensions musculaires, maux de tête, problèmes de dos, troubles du sommeil…
Sur le plan comportemental : agressivité, repli sur soi, isolement, impulsivité, réduction de l’empathie, addictions…
Sur le plan motivationnel : attitude négative envers le personnel, la direction, désengagement des tâches réalisées avec plaisir, au préalable…
La symptomatologie du burnout est souvent difficile à identifier, par sa complexité. Si la pathologie n’est pas prise en compte, elle peut évoluer vers la dépression.
Pour étoffer mes dires, j'ai écrit un roman initiatique "Le jour où j'ai compris", qui met en scène Mickaëla, une quinquagénaire. Un matin, elle ne parvient pas à se lever, son corps refuse tout mouvement. Elle est contrainte (elle n'a plus le choix), de revisiter ses expériences et tout la ramène... à l'enfance. Elle comprend, peu à peu, pourquoi elle en est arrivée à cette extrémité et nous partage sa façon de relever la tête et donner un véritable sens à sa vie. Le burnout ne serait-il pas, à postériori, une bénédiction ?
Mickaëla, c'est un peu moi (j'ai fait 2 burnouts), c'est un peu vous, c'est un peu nous !
NOTRE HISTOIRE EST NOTRE FORCE !
Vous avez aimé cet article ? Partagez-le sur les réseaux sociaux Accéder à la vidéo
Je vous invite à découvrir ma formation en ligne "Rebondir après un burnout" actuellement à -50%
Cliquez sur l'image pour en savoir plus
Yorumlar